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lundi 18 septembre 2017

Britten au Théâtre du Grütli

Au Théâtre du Grütli, "la saison s’ouvre en musique ! Véritable joyau du répertoire, Le Viol de Lucrèce est le premier des opéras de chambre du Britannique Benjamin Britten. Dans l’atmosphère corrompue de la dynastie des Tarquins, la fidélité des Romaines n’est pas toujours irréprochable. Seule Lucrèce reste vertueuse, ce dont se vante volontiers Collatinus, son mari. Agacé par cette belle assurance, Tarquin, le fils du roi, décide de tester la fidèle épouse. Prétextant la quête d’un refuge, il pénètre dans la chambre de Lucrèce et la viole. Le sexe comme arme de guerre, tel est l’un des thèmes de cette œuvre puissante et âpre, portée ici par l’Ensemble Proteus sous la direction de Guillaume Berney".

affiche de Cédric Marendaz

Créé il y a septante ans pour le Festival de Glyndebourne, l'opéra présenté au Théâtre du Grütli est mis en scène par le directeur du Grütli Frédéric Polier et servi par treize musiciens, dix-sept instruments et huit chanteurs avec dans le rôle de Lucrèce, Annina Haug, mezzo-soprano neuchâteloise.

Aldeburgh/English National Opera avec Sarah Connolly
(fin acte I)

Avec cette oeuvre, Britten réalise le voeu d'épurer sa musique :
"La musique pour moi, c’est la précision. Ma technique, c’est de supprimer tout ce qui est en trop, de parvenir à une parfaite clarté dans l’expression... Je veux créer une nouvelle forme d’art (opéra de chambre ou ce qu’on veut) qui sera parallèle au grand opéra, tout comme le quatuor l’est à côté de l’orchestre".
Cette efficacité pourra se vérifier dès le vendredi 22 septembre dans la grande salle du Grütli.

Le spectacle est dédié à Jean-Michel Broillet, un des pilliers du Théâtre du Grütli, disparu au printemps dernier.
 
Disponibilité
Disponibilité (enregistrements sur la base Naxos depuis les postes du réseau)


Muriel

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